* Artichaut
PHYTOTHÉRAPIE
SPHÈRE DIGESTIVE
Nom courant : ARTICHAUT Nom
latin : Cynara scolymus
Autres Noms : Bérigoule Famille
: Composées
Autres domaines : Spécifique : Foie
Principales propriétés :
Principes acides associés aux sels de potassium => diurétique.
Drainage du foie et des reins.
Description : Plante herbacée vivace. Les
tiges sont dressées, épaisses et peuvent atteindre 1,5 m. Les
feuilles sont très grandes, velues, vert-cendrées et blanchâtres
sur la face supérieure. Les fleurs sont bleu-violacées, bractées,
charnues et comestibles, disposées en capitules. Les fruits sont des
akènes surmontés de petites aigrettes blanches.
Habitat : Il n’est que cultivé (Midi,
Bretagne)
Parties utilisées : En phytothérapie,
on utilise les feuilles. Et on consomme les fleurs (bractées)
Constituants : Tanins
Enzymes
Provitamine A
Flavonoïdes
Acide cyanurique
Cynarine (principe régénérateur de la cellule
hépatique)
Sels de K, Na, Ca et Mg
Inuline (principe anti-diabétique)
Principe amer (la pycrine)
Caféine
Quinine (fièvres, paludisme, des marais)
Polyphénols (anti-inflammatoire et antiseptique)
Principe anti-tumoral
Propriétés : Cholérétique
(excite la production) ++++
Cholagogue (facilite l’évacuation) ++++
Diurétique (grâce à la conjonction d’acides
et du sel de K, force les reins à éliminer l’urée
et l’acide urique) +++
Apéritive (avant le repas) ++
Eupeptique (après le repas) +++
Tonique ++
Laxative +++
Fébrifuge
+++
En prévention du vieillissement tissulaire
Indications : Insuffisance hépatique
(par inflammation de la glande, ictère, hépatite alimentaire,
la crise de foie des enfants)
Ictère (gr. iktéros, jaunisse). Symptôme
consistant en une coloration jaune plus ou moins intense de la peau et des muqueuses,
due à l’imprégnation des tissus par la bilirubine.
Hypercholestérolémie. Augmentation de la quantité
de cholestérol contenue dans le sang (au-dessus de 2,6 g par litre de
plasma).
Hypercholestérolémie (bon adjuvant)
++
Hyperuricémie (la goutte) +++
Athérosclérose (toutes les scléroses
de tissus) ++
Affections rénales (surmenage) +++
État pléthorique (encrassement des tissus,
congestion) +++
Arthritisme (nettoyage des articulations) +++
Lithiase urinaire (adjoindre un antispasmodique) ++
Rétention d’eau (hydropisie) ++
Fièvre pseudo-palustre (paludéen) +++
Hydropisie (gr. hûdor, eau ; opsis, aspect).
Épanchement de sérosité dans une cavité naturelle
du corps ou entre les éléments du tissu conjonctif.
Posologie : – Infusion (feuilles)
: 10 g pour 1 litre d’eau. 1 tasse avant les principaux
repas, plus 1 avant de s’en- dormir (tout les hépatismes, dans les
inflammation de la glande hépatique, en tant que diurétique).
– Décoction (feuilles) : de 30 à 40 g pour l litre.
d’eau, faire bouillir 3 à 4 minutes et laisser infuser 10 minutes.
Dans les cas de pléthore, d’arthritisme, l’athérosclérose,
les fièvres, les états chroniques. Attention aux tanins sur la
longue durée, adjoindre une plante à mucilages.
– Teinture : Faire macérer 500 g de feuilles fraîches
dans un litre d’alcool (vin blanc) pendant 2 se- maines. Prendre 1 c à
café avant chaque principal repas.
– T.M. : 30 gouttes, 3 à fois par jour (jusqu’à
100 gouttes par jour).
– Vin : Laisser macérer 40 g de feuilles fraîches
pour 1 litre de bon vin blanc pendant 6 semaines, re- muer souvent. Un petit
verre avant le repas.
– SIPF : voir étiquette.
– Nébulisat : regarder la posologie.