* Genévrier

PHYTOTHÉRAPIE

SPHÈRE URINAIRE

Nom courant : GENÉVRIER Nom
latin
: Juniperus communis

Autres Noms : Thériaque des paysans, Famille
: Cupressacées

genièvre, petron, petiot (Conifères)

Autres domaines : Spécifique :

Principales propriétés :

On peut considérer le genévrier comme une arme intéressante
dans la désinfection (voies urinaires et respi- ratoires) et surtout
dans les rhumatismes.

Étymologie : Juniperus semble provenir
du celtique juniprus : âpre (à cause de la saveur du fruit).

Description : Petit arbuste à feuilles persistantes
pouvant atteindre 3 m de haut dont l’écorce est rugueuse. Les feuilles
sont en forme d’aiguille et d’un vert glauque. Les fleurs sont modestes
et jaunes. Le fruit est un cône char- nu, globuleux, noir bleuâtre
à maturité, couvert d’un enduit cireux et contenant trois
graines.

Habitat : Europe occidentale et centrale. Surtout
la basse montagne

Parties utilisées : Les baies mais
aussi les sommités fleuries, l’écorce de l’année,
les rameaux.

Constituants : H.E.

Vit.C

Flavonoïdes

Tanins

Propriétés : Emménagogue

Tonique +++

Eupeptique +++

Apéritif +++

Carminatif +++

Diurétique +++

Sudorifique +++

Balsamique

Indications : Interne

Albuminurie +++

Rétention d’eau (par insuffisance cardiaque ou hépatique)
+++

Leucorrhées infectieuses +++

Affections cutanées (draineur et nettoyant) +++

Cystite

Blennorragie (en adjuvant) +++

Blennorragie (gr. blenna, mucus ; rhêgnumi,
je jaillis). Gonorrhée, chaudepisse et échauffement. Maladies
infectieuse dont l’agent pathogène est le gonocoque. Elle se manifeste
sous la forme d’urétrite chez l’homme ; de vulvite, de vaginite
et de métrite chez la femme. Ces diverses manifestations peuvent d’ailleurs
être dues aux Trichomonas, aux Candidas, aux Chlamydias transmis également
par contacts sexuels.

Oedèmes d’origine rénale (oedèmes
des glomérulo, néphrites aiguës, tubérulopathie, pyélonéphrite)

+++

Rhumatismes goutteux

Migraines digestives

Mauvaise haleine

Externe

Ulcères, plaies, engorgements lymphatiques

Posologie : Interne

– Infusion (baies fraîches + barbe de maïs)
: 1 c à s de chacune des 2 plantes, laisser infuser pendant 10 minutes
et boire 3 à 6 tasses par jour. Si on utiliser des baies séchées,
il faut les ré-hydrater.

– Oléolé (huile de macération) : Prendre
une bonne poignée de baies à maturité pour un litre d’huile
que l’on laisse au soleil pendant au moins 3 semaines sinon dans un bain-marie
léger. Filtrer et mettre dans des flacons sombres. Pour les douleurs
par contusions ou articulaires et les problèmes d’infec- tions de
la peau (acné infectée, furonculose, eczémas).

– Vin : 60 g de baies pour 1 litre de vin blanc, laisser macérer
de 2 à 4 jours et boire un petit verre avant le repas.

– H.E. : Tropisme urinaire, cystite à germe intestinal
(attention femme enceinte).

Externe

– Décoction (toute la plante) : Que l’on peut
appliquer sur les ulcères et les plaies qui ont du mal à guérir.

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