* B

L’EX-VITAMINE B10

(para-amino-benzoïque, H2 ou H…)

(Hydrosoluble)

1) Les sources

– Même source que les autres vitamines du groupe B.

2) Caractéristiques

– L’ex-vitamine B10 est un antagoniste des sulfamides qui, comme on le
sait, inhibent la division des germes en se substituant à cette vitamine.
La structure chimique d’un sulfamide et de cette vitamine est presque identique.
De ce fait, elle antagonise aussi les effets antibiotique des sulfamides.

3) Rôle

– Elle a un effet sur la flore bactérienne. Elle permet la production
d’acide folique, une autre des vitamines du groupe B, qui elle, nous l’avons
vu, aide à l’assimilation de l’acide pantothénique.
On voit bien, ainsi, comment les sulfamides peuvent amener de sérieuses
carences en vitamines B
.

– Prescrit actuellement comme protecteur solaire, elle intervient dans le processus
d’oxydation qui aboutissent à la formation de la mélanine
(pigment brun de la peau et des cheveux), et participerait donc à la
protection contre la lumière solaire.

L’Ex-VITAMINE
B11 ou 0…

(Vitamine de l’appétit)


(liposoluble)

1) Caractéristiques

– Stimule les sécrétions de l’estomac et du pancréas.

2) Avitaminose B11

– Sa carence entraîne l’anorexie, une mauvaise assimilation et une
atrophie des muscles.

L’Ex-VITAMINE B4

(adénine)

(hydrosoluble)

On l’appelait “vitamine des globules blancs”, parce qu’elle
stimule leur formation mais sa carence, qui se traduit par des polynévrites,
n’a été constaté qu’à titre expérimental.

On la trouve , comme les “vraies” vitamines du groupe B, dans les
levures, le foie, les germes de céréales, le lait, la viande de
porc.

L’Ex-VITAMINE
I

(inositol)

(hydrosoluble)

1) Les sources

– Abondant dans les oléagineux, comme les amandes, et les légumineuses,
comme les haricots.

2) Caractéristiques

En association avec le biotine et la choline, l’inositol intervient
dans le métabolisme des lipides et s’oppose aux dépôts
de graisse dans les organes
.

3) Rôle

– Dans l’organisme, l’inositol participe à la formation
des phospholipides ou graisses phosphorées, constituants des membranes
cellulaires.

– Il est prescrit dans les affections du foie, l’athérosclérose,
l’excès de cholestérol dans le sang, et les dermites, sans
preuve déterminante de son efficacité.

4) Avitaminose I

– Il n’existe pas de carence chez l’homme et les besoins sont très
largement couverts par l’alimentation et les capacités de synthèse.

L’Ex-VITAMINE J

(la choline)


(hydrosoluble)

1) Les sources

– Comme pour la plupart des vitamines groupe B, on la trouve dans la levure
de bière et le germe de blé, la fève soya, le jaune d’oeuf

2) Rôle

Les trois grands domaines de son action : les graisses, la qualité
de la mémoire et


Elle influence le métabolisme des graisses et joue un rôle de protection
contre arthérosclérose.

– On l’utilise pour améliorer la qualité de la mémoire,
car elle est impliquée dans les processus de neuromédiation. Elle
est le précurseur de l’un des neurotransmetteurs les plus importants
dans la mémorisation : l’acétylcholine.

3) Avitaminose P

– Il n’y a pas de carence chez l’homme car la choline peut être
synthétisée à partir d’un acide aminé : la
méthionine.

– Cependant, un déficit en choline peut participer à un trouble
hépatique. Il existe actuellement une vingtaine de spécialités
pharmaceutiques à base choline, prescrites pour dissoudre les dépôts
de graisse et en traitement des troubles dyspeptiques (maux d’estomac,
nausées, vomissements) mais leur efficacité n’est pas prouvée.

4) Groupes à risque

– Avec l’âge, dans certaines pathologies comme la maladie d’Alzheimer
et la dyskinésie tardive due à la toxicité des neuroleptiques,
ou lors de l’usage prolongé de certains médicaments comme
le méthotrexate, des déficits neuronaux en choline peuvent apparaître.

5) Emploi thérapeutique

– L’usage le plus commun de la choline est la stimulation de la mémorisation
chez la personne âgée.

– La synthèse de l’acétylcholine nécessitant de la
vitamine B1, et cette dernière participant à l’action neuromédiatrice
effectuée par l’acétylcholine, il est important de les associer.

L’Ex-VITAMINE
P ou C2

(bioflavonoïdes, rutine, citrine

hespéridine)


(hydrosoluble)

La vitamine P se retrouve donc uniquement dans les aliments qui contiennent
de la vitamine C et dans les suppléments alimentaires naturels fait à
partir d’églantiers ou piments verts.

– On regroupe sous le générique de vitamine P ou C2 un ensemble
de substances (les anthocyanes et des bioflavonoïdes dont la vertu est
de protéger les vaisseaux sanguins.

1) Les sources

– Les fruits (citron, raisin, prunes, groseilles, myrtilles, cassis,
pamplemousse, abricots, cerises et mûres
-surtout
dans la peau et les grains qu’il faut alors mastiquer avant de les avaler-).

La vitamine P est présente dans la pulpe et non dans le jus. Une orange
fraîche contient 60 mg de vitamine C et 1 000 mg de bioflavonoïdes.
Dans un jus d’orange filtré, on ne retrouve plus que 100 mg de vitamine
P.

– Plusieurs substances apparentées sont également présentes
dans des plantes médicinales qui ont une action veinotonique. Les substances
veinotoniques et lymphaticotoniques entraînent une contraction de la paroi
vasculaire. Il s’agit, par exemple :

– du petit houx,

– du marronnier d’Inde,

– du ginkgo-biloba,

– du chrysantellum américanum,

– de l’hamamélis,

– de la vigne rouge.

2) Caractéristiques

– Ces substances sont assez fragiles et se dégradent rapidement sous
l’effet de la chaleur, de l’oxygène et de la lumière
solaire.

– Les vitamines P ont les mêmes indications que les vitamines C pour l’action
sur les vaisseaux et le tissu conjonctif : on a noté une amélioration
dans la couperose, les télangiectasies (dilatation des vaisseaux
capillaires
), les hématomes spontanés, les oedèmes
des chevilles, les jambes lourdes, l’insuffisance capillaire et lymphatique,
la cellulite.

– Les vitamines P ont été proposées également dans
l’acné rosacée, les syndromes de Raynaud, les engelures.

3) Rôle

Les grands domaines de son action : les vaisseaux sanguin et
lymphatique, la rétention d’eau et constipation
.

– Elle (rutine) contribue à la formation du collagène et participe
à la résistance des vaisseaux sanguins, surtout les capillaires,
on la prescrit dans le traitement de l’insuffisance circulatoire veineuse.

– Les flavonoïdes jouent un rôle anti-oxydant important, et des études
récentes montrent qu’une consommation fréquente de ces substances
(fruits, agrumes, légumes, thé et vin rouge) réduit la
fréquence des pathologies cardiovasculaires.

4) Apport

– Entre 100 à 200 mg/jour, voire même doubler cette dose en cas
de symptômes déclarés de carences ou lors de la grossesse.

5) Avitaminose P

– Au niveau des capillaires, il y a une augmentation de la perméabilité
des petits vaisseaux qui laissent trop passer les grosses molécules.
Celles-ci infiltrent les tissus d’eau et de protéines, ce qui provoque
de la cellulite, une prise de poids et un tableau de déshydratation des
organes qui ont besoin de beaucoup d’eau comme l’intestin. Il y a
donc aussi constipation.

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